@ PL24
Vous faîtes bien de remettre les pendules à l’heure au sujet de la soi disant révolution du peuple.
___________________
Le régime libéral que voulait instaurer la première vague de révolutionnaires n’était qu’une copie de ce qui se faisait déjà en Angleterre, d’ailleurs l’inspiration philosophique des Voltaire, Montesquieu et autres était bel et bien les théoriciens du libéralisme tel John Locke. Un régime qui ne profite en fait qu’à la voyoucratie financière.
Comme vous le dîtes la France chrétienne d’avant 1789 était loin d’être ce régime d’affameurs du peuple tel qu’on nous le présente. Il s’agissait bien au contraire d’un régime de protection du peuple.
Par exemple les corporations, interdites par la Révolution, soumettaient les artisans à un certain nombre de règles telles que l’interdiction absolue de pratiquer la publicité, l’interdiction de se faire concurrence, l’interdiction de travailler plus que les autres, l’interdiction d’employer plus d’ouvriers, l’obligation de posséder les mêmes outils (éviter une plus grande productivité par rapport aux autres)… bref il s’agissait d’une économie tournée non pas vers le profit de quelque uns mais vers la satisfaction de l’intérêt de la communauté, ne parlons même pas de l’interdiction de l’usure par l’Eglise à l’époque médiévale. Nous sommes bien loin du régime libéral qui favorise la spéculation et l’exploitation, le dernier exemple en date du caractère criminel de ce régime, les famines déclenchées en 2008 et qui recommencent aujourd’hui encore.
Personnellement je ne suis pas pour un retour à l’identique avec ce qui se faisait dans l’Ancien régime mais pour sûr qu’il est nécessaire d’interdire les pratiques criminelles qui ont court aujourd’hui.
_____________
Il n’est pas étonnant que la propagande tourne à plein régime étant donné que ce système ne saurait survivre bien longtemps sans elle, si les peuples savaient exactement de quelle manière ils se font b….. sûr qu’ils ne tarderaient pas à se révolter en masse, mais bien entendu l’autre clique du matérialisme ( J.C Michéa n’hésiterait pas à parler de libéralisme) veille à ce que ceux ci ne « s’égarent » pas trop.